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Les crèmes solaires nous veulent-elles du bien ?

Ne pas s’exposer aux heures les plus chaudes, porter des maillots de bain et vêtements anti-uv, mettre régulièrement de la crème solaire. Voici les principales recommandations relatives à la protection solaire. Si l’usage de la crème solaire est indispensable, est-elle pour autant inoffensive pour nous mais aussi notre planète ? Pas si sûr….

Indispensables les crèmes solaires ? Oui mais…

Plus de 15 millions de tubes de crèmes solaires sont vendus en France chaque année. Un marché extrêmement juteux qui voit s’affronter de nombreuses marques et laboratoires rivalisant d’inventivité et de technologies toujours révolutionnaires. Au final, face au rayon des supermarchés ou parapharmacies, le consommateur est souvent un peu perplexe. Entre le spray, le lait, la crème, l’huile, le produit spécial enfant, le produit spécial peaux matures, l’après-solaire, l’indice 50+, l’indice 30, le stick à lèvres, comment faire la part des choses entre les solaires vraiment efficaces et l'esbroufe du marketing ? C’est justement très difficile tant les étiquettes sont parfois opaques et les termes employés peu clairs pour les non initiés !

Rappelons que la peau d’un enfant absorbe près de 2 fois plus de crème que celle d’un adulte. Plus fine, elle est non seulement plus vulnérable aux rayons du soleil, mais aussi aux actifs présents dans les crèmes. Il faut donc être particulièrement vigilant en la choisissant ! Pour les plus jeunes, une bonne crème solaire est un produit solaire minéral, c’est à dire sans filtre chimique, indice 50+ (le terme “écran total” est désormais interdit), sans conservateurs, sans perturbateurs endocriniens, sans silicone, sans nanoparticules, sans alcool et sans parfum. Il faut répéter l’application très régulièrement pour un maximum d’efficacité : après chaque baignade (pratique avec des enfants qui vont et viennent au gré des vagues et des châteaux de sable !) ou alors toutes les deux heures à raison de 5 sprays par bras. Tous les parents le savent, ces séances de tartinage tournent souvent au cauchemar...mais elles sont pourtant indispensables. Loin de nous en effet l’idée de dénigrer les crèmes car il n’est pas possible d’en faire l’économie. Mais il faut toutefois garder à l’esprit que ces produits ont leurs limites, ne sont pas infaillibles et ont des conséquences bien réelles sur notre peau...et sur notre planète.

La crème solaire : une catastrophe écologique

Laisser couler l’eau en se brossant les dents, prendre sa voiture pour aller chercher le pain, acheter des vêtements fabriqués au bout du monde, utiliser de la crème solaire, chacun de nos gestes a des conséquences sur l’environnement. Lors d’une baignade, un quart du produit solaire se dissout immédiatement dans l’eau. Alors vous vous dîtes peut-être que ce n’est pas si grave, après tout, il ne s’agit que d’une infime pellicule de crème. Le problème est qu’à l’échelle mondial, ce sont près de 14 000 tonnes de crèmes qui polluent chaque année les océans, notamment les zones particulièrement fréquentées par les touristes en été. Mais alors, quelles conséquences pour les fonds marins et la biodiversité ?

Les filtres chimiques présents dans certaines crèmes, et des substances comme l’oxybenzone, ont un effet délétère sur les coraux et sur certaines espèces de poissons. Le cycle de reproduction des coraux est perturbé, ils blanchissent et c’est tout l’équilibre du récif qui est mis en péril. Un phénomène dramatique contre lequel l’archipel d'Hawaï a décidé de prendre position. En mai 2018, Hawaï a été le premier état a adapté un projet de loi visant à interdir la vente de produits solaires contenant de l’oxybenzone et de l’octinoxate. Un geste fort qui sonne comme un véritable cri d’alarme et doit nous pousser à trouver des alternatives : celle de privilégier des produits certifiés non toxiques pour l’écosystème marin mais aussi de se tourner vers les maillots de bain et vêtements anti-uv.

Econyl : l’alternative à la crème solaire

Les dermatologues et les pédiatres sont de plus en plus nombreux à recommander l’utilisation de textiles anti-uv. Un moyen simple, très efficace et respectueux de l’environnement de se protéger du soleil. Et c’est exactement ce que propose CANOPEA : des maillots de bain anti-UV sans filtre chimique et fabriqués en Europe à base de 100% de fibres recyclées. Ce petit miracle est possible grâce à l’Econyl, une fibre textile fabriquée à partir des filets de pêche abandonnés dans l’océan. Les produits CANOPEA sont également certifiés UPF50+ et OekoTex. Si cela ne vous dispense pas d’appliquer de la crème solaire sur le visage de vos enfants et les parties non couvertes de son corps, CANOPEA s’occupe du reste. C’est à ce prix que nous réduirons notre empreinte sur l’environnement. La prochaine fois que vous serez sur une plage de rêve, les pieds baignant dans une eau turquoise, pensez à cette phrase de l’écrivain naturaliste américain Wallace Stegner : “Visiter ces endroits pour le bien de nos âmes, mais ne pas laisser de trace”.



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